|
|
Utiliser l’huile de palme Oui ou Non | En pleine controverse. |
AHHHHH l’huile de palme, personnellement, je l’adore pour tellement de raisons. Elle est émolliente, nourrissante, protectrice et particulièrement hydratante pour la peau et les cheveux. Elle apporte douceur et brillance grâce à sa richesse en acides gras saturés et en acide palmitique, et pour son apport en vitamine E ainsi qu’en phytostérols qui ont des vertus apaisantes et cicatrisantes. J’aime particulièrement la belle couleur jaunâtre qu’elle apporte à mes savons naturelles et artisanaux (voir photo).
Considérée comme un aliment miracle, l’huile de palme fait partie intégrale de notre vie au quotidien. On le retrouve partout : Shampoing, savons, rouge à lèvre, biscuits, céréales et j’en passe.
L’huile de palme extrêmement controversé, nommée grand ennemi de la biodiversité de notre chère Terre pour certains ou victime d’une discrimination injuste pour d’autres.
Étant peu couteuse, résistante à la chaleur ainsi qu’à l’oxydation, elle est pratique à transporter; elle devient rapidement celle qu’on favorise. Cette huile offre un gout neutre qui influence peu le celui des aliments et une texture fondante agréable. De plus, l’arbre duquel cette huile provient à la capacité de produire des fruits à l’année longue.
Mais alors qu’elle est le problème?
Une consommation en constante croissance. En effet cette huile miracle couvre un large spectre de fonctions jusqu’à être utilisée pour la confection de moteurs. Cela apporte des conséquences plus que néfaste pour l’environnement. Pour les Îles d’Indonésie et de la Malaisie cela s’observe facilement par la quantité de forêts primaires vitales qui partent en fumée. Pour le climat, cette déforestation funeste émet abondamment du CO2 responsable des gaz à effet de serre. Pour la biodiversité, cela signifie que plus de 190 espèces animales sont menacées d’extinctions. Malheureusement, la forte demande en hausse de cette huile ne profite en rien à la population locale qui se trouve volé de leurs droits la majorité du temps.
Alors pourquoi ne pas simplement arrêter d’en consommer?
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un rapport publié en 2018, il est stipulé qu’arrêter d’en consommer serait encore pire, puisque plusieurs experts estiment que les autres cultures d’huiles requièrent en moyenne neuf fois plus de territoires pour un même volume de production.
Que faire?
Il existe une certification RSPO (Roundtable for a sustainable palm oil) assurant une huile de palme durable. Cette association est sans but lucratif. Elle contient plusieurs acteurs dont l’ONG qui ont défini nombreux critères visant la protection des espèces menacées et des forêts primaires.
Lorsque je vais chercher mon huile de palme, je m’assure qu’elle soit de qualité biologique et je recherche sur son contenant le logo RSPO.
Finalement
Après multitudes de lectures sur le sujet, je considère que d’en utiliser mo
ins et d’acheter mieux serait la voie du milieu. J’opte définitivement pour une huile de palme biologique et responsable.
Source :
https://www.greenpeace.fr/greenpeace-huile-de-palme/
https://www.rspo.org/file/RSPO_consumer_factsheet_2013_FRA.pdf
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/ce-quil-faut-savoir-sur-lhuile-de-palme
http://www.credoc.fr/pdf/Sou/Communiquedepresse_huile_de_palme_14oct2014.pdf
http://www.wwf.ch/fr/projets/cooperations/tables_rondes/huile_de_palme_durable
Perfectly indited subject material, Really enjoyed looking through.